Fulgence Girard – son œuvre

La production littéraire de Girard a été très prolifique. La première chose que l’on remarque est une longue liste de livres publiés à compte d’éditeur (qu’on appelait à l’époque aussi librairies).
Mais ceci ne doit pas masquer une quantité considérable, innombrable, d’articles dans des périodiques, écrits sous son nom propre ou sous pseudonymme.
Grâce à la révolution du numérique et de l’internet, ses ouvrages, introuvables et mystérieux il y a encore quelques années, sont désormais indexés dans tous les catalogues, et disponibles, les uns après les autres, en téléchargement, en consultation ou même chez les libraires.
Toutes ses œuvres sont tombées dans le domaine public (depuis au moins 1955), et c’est grâce à cette expiration du copyright que ce site existe (sinon je serait poursuivi par ses ayant-droits, c’est à dire les héritiers des éditeurs). Rappelez vous de ceci lorsque vous entendrez parler de députés qui demandent à à étendre la durée du copyright. La dernière tentative en date, au moment où j’écris ces lignes (septembre 2010) venait du commissaire europée Charles McCreevy qui demandait de la passer à 95 ans pour les enregistrements sonores [source].



Liste des écrits de Fulgence Girard

Fulgence Girard était avocat, journaliste, littérateur, chroniqueur, homme politique, activiste, épistolaire.... N’imaginez pas qu’il puisse un jour y a voir une liste complète de tous ses écrits incluant ses plaidoiries, articles de périodiques, tracts politiques, lettres, d’autant plus qu’il écrivait aussi sous pseudonyme…
On fait de notre mieux pour être complet dans le domaine des livres tirés à compte d’éditeur, pour le reste, c’est au petit bonheur de ce qu’on trouve…
  • Le Petit Poucet, 1832-1833, il y écrit
  • Avec Édouard Turquety, et al. (collectif), Keepsake breton, Impr. de A. Marteville, Rennes, 1832, recueil de 40 poèmes de 21 différents auteurs, dont Fulgence Girard, édité au profit des pauvres, in-8°, Ⅳ-119 p. <lire en ligne>
  • « À mon ami Charles Sigoyer (14 juillet 1789) », (14/7/1832), Impr. de Landais et Marteville, Rennes, in-4°, 3 p., autogr.
  • Avec Eugène Lhéritier, Les personnalités, appréciation critique des contemporains, Eugène Lhéritier, Paris, 1833, portraits polémiques de 33 contemporains, in-8° <lire en ligne>
  • Journal d’Avranches (dir.)
  • « Prospectus – Dans la littérature et les arts », 4 pages dans La Jeune Europe, revue du progrès, <lire en ligne>
  • « Aux mânes du général Valhubert », poème, p.1 dans « Gloires militaires de la Révolution Française », <lire en ligne>, cette poésie fut dite à l’érection de la statue de V. et a été déposée dans la pierre du monument (dixit [rdla18xx-t2]-p479).
  • Lettre au citoyen, vindication contre la Restauration, Paris, 28/3/1834, Lettre du carton CC617 des Archives Nationales de Paris: papiers saisis chez André Marchais, rédacteur-en-chef de La Tribune, <lire en ligne>
  • un des principaux rédacteurs dans Le Navigateur, Avec Joseph Morlent, Édouard Corbière (fondé par Morlent, dirigé par Corbière.), Le Havre, 1829–1834, mensuel, 1e numéro le 01/04/1829 en 21.5cmx14
  • nombreux articles et plusieurs nouvelles dans La France Maritime, Avec Amédée Gréhan, Jules Lecomte, ca. 1834, Gréhan: fondateur et directeur, Lecomte: rédacteur en chef et fondateur, réédité :
    • Amédée Gréhan (dir.) (collectif), La France Maritime, Postel, Paris, 1834-1835, 2 volumes
    • Amédée Gréhan (dir.) (collectif), La France Maritime, Postel, Paris, 1837-1842, 4 volumes <lire en ligne>
    • Amédée Gréhan (dir.) (collectif), Album maritime, Baillieu, Paris, 1838, quarante superbes gravures sur acier dessinées par MM. Morel-Fatio, Gudin, Garneray, Isabey, et al.
    • Amédée Gréhan (dir.) (collectif), La France Maritime, Dutertre, Paris, 1853, 4 volumes
    <lire en ligne>
  • « Un drame sur les pontons », récit, 2 vol., in-8° dans La France Maritime, Avec Amédée Gréhan, Jules Lecomte, ca. 1834, Gréhan: fondateur et directeur, Lecomte: rédacteur en chef et fondateur, op. cit., annoncé dans ce magazine et en monographie, publication incertaine. Il est possible que ce soit en fait le récit « Prisons d’Angleterre – évasion » retrouvé dans une ré-édition de la revue (1837, vol. 1, p. 184), réédité :
    • « Un drame des pontons », (1849) dans La Voix du Peuple, Pierre Joseph Proudhon (dir.), Marseille, 1848
  • Gaud, le bon ami, La France Maritime, Avec Amédée Gréhan, Jules Lecomte, ca. 1834, Gréhan: fondateur et directeur, Lecomte: rédacteur en chef et fondateur, op. cit., <lire en ligne> dans La France Maritime, Avec Amédée Gréhan, Jules Lecomte, ca. 1834, Gréhan: fondateur et directeur, Lecomte: rédacteur en chef et fondateur, op. cit., réédité :
    • « Gaud le pêcheur » dans « Sur nos grèves » dans : Trente-deuxième série, Musée littéraire, choix de littérature contemporaine française et étrangère, Les Bureaux du « Siècle », Paris, n°32, in-4°, <lire en ligne>, recueil de quatre histoires : “Berthe la maréyeuse”, “Maître Blanchard le douanier”, “Gaud le pêcheur”, “Loïk l’enfant des côtes”
  • Deux Martyrs, Hippolyte Souverain éditeur, Paris, 1835, 2 vol., in-8°, réédité :
    • Lécrivain et Toubon, Paris, 1862, Gr. in-8°, 47 p. à 2 col., couv. illustrée, fig. <lire en ligne>
  • « Berthe la maréieuse » dans La France Maritime, Avec Amédée Gréhan, Jules Lecomte, ca. 1834, Gréhan: fondateur et directeur, Lecomte: rédacteur en chef et fondateur, op. cit., réédité :
    • « Berthe la maréyeuse » dans « Sur nos grèves », dans : Trente-deuxième série, n°32, op. cit., <lire en ligne>, recueil de quatre histoires : “Berthe la maréyeuse”, “Maître Blanchard le douanier”, “Gaud le pêcheur”, “Loïk l’enfant des côtes”, op. cit.
    • « Berthe la mareyeuse » dans Le Granvillais, hebdomadaire, 6 novembre 1869 au 5 mars 1870
    • (Préface: Jacqueline de Laborderie, Baptiste Marcel; direction et bibliographie: Baptiste Marcel), Association des Amis de la Haute Ville, Granville, 22/9/2007, <présentation en ligne>
  • Avec Les défenseurs des accusés d’avril, et al. (collectif), « Aux prisonniers d’Avril » dans La Tribune politique et litéraire, n°131 (11/5/1835), In carton CC 859 des A.N., <lire en ligne>, Publiés le même jour dans Le Réformateur. 91 noms signait cette lettre dans La Tribune, il y en avait 18 de plus dans Le Réformateur., réédité :
    • Avec (inconnu), « Adresse des défenseurs libres aux accusés d’avril », p. 1 dans Le Propagateur, journal politique, littéraire et commercial du Pas-de-Calais, n°66 (13/5/1835), 7e année. In carton CC 859 des A.N.
  • Avec Jules Lecomte, Chroniques de la marine française, 1789 à 1830, Hippolyte Souverain éditeur, Paris, (1836–1837), la collaboration de Jules Lecomte s’est limitée à la co-conception du projet, du caractère et du plan. 5 tomes : tome Ⅰ–Ⅱ : « sous la République », tome Ⅲ : « sous le Consulat », tome Ⅳ–Ⅴ : « sous l’Empire ». Un tome supplémentaire était annoncé en 1850 : « sous la Restauration ». La suite de ces chroniques sera publiée dans le feuilleton du Siècle en 1855 pour la période contemporaine, 5 vol., in-8° <présentation en ligne> <lire en ligne>, réédité :
    • « Chroniques de la marine française, tome “Empire” » dans : Quarante-quatrième série, Musée littéraire, choix de littérature contemporaine française et étrangère, op. cit., Paris, n°44 (1870), in-4°
    • « Chroniques de la marine française, tome “République” » dans : Musée littéraire, choix de littérature contemporaine française et étrangère, op. cit., Paris, in-4°
    • Chroniques de la marine française, Les Bureaux du « Siècle », Paris, 1877, tome « République », in-4°
  • « Charité ! », E. Tostain, Avranches, 7 p., <lire en ligne>, poème
  • Marceline Vauvert, Hippolyte Souverain éditeur, Paris, 1837, (nombreuses rééditions 1865–1876), 2 vol., in-8°, réédité :
    • « Marceline Vauvert » dans : Trente-et-unième série, Musée littéraire, choix de littérature contemporaine française et étrangère, op. cit., Paris, n°31, in-4°, <lire en ligne>
    • Hippolyte Souverain éditeur, 1838, in-8°
  • « Obsèques et cérémonies funèbres de M. Lesplu-Dupré, curé d’Avranches, archidiacre, chanoine honoraire, grand-vicaire de Mr l’évèque de Coutances, membre de l’Ordre de la Légion d’Honneur », (1837), E. Tostain, Avranches, 20 p., <lire en ligne>
  • dans : Hégésippe Moreau, Le Myosotis, Paris, 1838, in-4°, [avant-propos]
  • « Mémoire sur la baie du Mont-Saint-Michel », (1840), p. 111–121 dans Ann. Norm.
  • Sur nos grèves, 1840, 2 vol., in-8°, réédité :
    • dans : n°32, op. cit., <lire en ligne>, recueil de quatre histoires : “Berthe la maréyeuse”, “Maître Blanchard le douanier”, “Gaud le pêcheur”, “Loïk l’enfant des côtes”, op. cit.
  • Avec M. Carle, Mme Augusta Carle (collectif), Pétition des époux Carle, 1841, En soutien à Auguste Blanqui, Armand Barbès, Martin Bernard et les autres prisonniers politiques du Mont-Saint-Michel
  • Annuaire d’Avranches, première année, E. Tostain, Avranches, 1842, édition unique, 3 parties : almanach (88 p.), histoire, guide du voyageur et environs d’Avranches (207 p.), annuaire d’Avranches et villes voisines (61 p.), in-18 de 356 p. <lire en ligne>, réédité :
    • Histoire d’Avranches, suivie du guide du voyageur dans cette ville et dans ses environs, E. Tostain, Avranches, 1842, réédition partielle de l’annuaire d’Avranches, 1 vol., in-8°
  • « Mémoire sur le camp romain, dont les ruines couronnent la hauteur dite “le Chatellier”, dans la commune du Petit-Celland », (1842), p. 161–192 dans Mémoires de la Société d’Archéologie d’Avranches, E. Tostain, Avranches, t. 1 (1842), E. Tostain, Avranches, 258p., in-8° <lire en ligne>, <lire en ligne>
  • Histoire géologique, archéologique et pittoresque du Mont-Saint-Michel, au péril de la mer, E. Tostain, Avranches, 1843, orné de quatre lithographies, avec un plan du Mont-Saint-Michel, prix éditeur : 5 F. (réédité en 1849), 1 vol., in-8° de 376 pages <lire en ligne>, réédité :
    • Kessinger Publishing, Breinigsville, USA, 06/2010, ISBN :1120490960
  • « Vallée de Brouains, correspondance du 3 novembre 1844 » dans Journal d’Avranches, (17/11/1844), Avranches, p. 3
  • « Les détenus politiques au Mont Saint-Michel », (1848), Impr. d’A. René et Comp., paris, in-8, 16p, SD, non signé, datation et paternité de Girard incertaine, supposé de Girard car inclus dans le volume “Histoire du Mont-Saint-Michel, comme prison d’État”
  • Aux électeurs de la Manche, 1848, affiche électorale, profession de foi pour des élections locales., <lire en ligne>
  • Histoire du Mont-Saint-Michel, comme prison d’État, avec les correspondances inédites des citoyens : Armand Barbès, Auguste Blanqui, Martin-Bernard, Flotte, Mathieu d’Épinal, Béraud, etc., Paul Permain et Cie, Paris, 1849, 1 vol., in-8° de 372 pages <lire en ligne>
  • Sisyphe, ïambes, Paul Permain et Cie, Paris, 1850, recueil de poésies, in-8°, ⅩⅩⅩⅡ-302 p. <présentation en ligne>
  • Histoire démocratique de la révolution de février 1848, Paul Permain et Cie, Paris, 1850, (publiée aussi dans Les Veillées du peuple d’Auguste Blanqui), 2 vol., in-8°, planche <présentation en ligne>
  • Le Siècle, Armand Dutacq (dir.), Paris, (1836–1932), quotidien, Chroniques de la marine française, de 1815 à 1848, à partir du n°5472 du 20/11/1850, en feuilleton <lire en ligne>
  • Mystères du grand monde, histoire des palais, prisons d’État, abbayes, salons, etc., Librairie historique illustrée, Paris, 1851–1853, 8 vol., gr. in-8°, pl. grav. de T. Johannot <présentation en ligne>
  • Lettre de Fulgence Girard à sa femme : « Les jours se succèdent », SL, 01/1854, Jour du mois illisible (2x : unité effacée). Lieu de départ effacé, probablement Paris, 134×200 mm, 1 feuillet plié en 2 : 3p. de texte, 1p. d’adresse
  • Lettre à Madame Fulgence Girard "Ma toute chérie", SL, 22/1/1854, 4 p., 134×204 mm
  • Lettre à sa femme ’ma bonne amie’, sl, 24/1/1854, 134×209 mm
  • Lettre à Mme Fulgence Girard : « Ma bonne amie », Paris, 26/1/1854, 134×208 mm, 1 feuillet plié en 2 : 3p. de texte, 1p. d’adresse
  • Lettre à Mme Fulgence Girard “On ne peut rien te cacher, chère rusée”, Paris 13, 02/2/1854, 134×200 mm, un feuillet plié en deux, 3p. manuscrites + 1p d’adresse, cachetée cire
  • collaborateur (1855) dans Le Siècle, Armand Dutacq (dir.), (1836–1932), op. cit.
  • « L’Engrenage » dans Les feuilletons du “Siècle”, dans Le Siècle, Armand Dutacq (dir.), (1836–1932), op. cit.
  • « Chronique de la province et de l’étranger » dans Le Monde Illustré, 1857–…, <lire en ligne>, rubrique régulière, plus collaboration régulière et de nombreux articles hors de cette rubrique
  • Avec le vicomte O’Héguerty, Histoire générale anecdotique, pittoresque et illustrée de la guerre d’Italie, rue de Madame, Paris, 1859, in-4°, avec gravures, fig.
  • Avec Th. Viéville, Histoire générale anecdotique, pittoresque… de la guerre d’Italie, contenant toutes les pièces officielles, notes et documents authentiques… par Fulgence Girard et continuée jusqu’à la paix de Zurich par Th. Viéville, Impr. de C. Noblet, Paris, 1860, avec le vicomte Henry O’Héguerty non crédité, Gr. in-8° avec gr., 405 p., fig.
  • L’Histoire du Second Empire, tome I, H. Morel, Paris, 1861, seul volume paru, in-8°, ⅩⅥ-448 p., portrait de Napoléon III, pl. <présentation en ligne>
  • (post-face d’Eugène Sue), Un corsaire sous l’empire, A. Bourdilliat et Cie, Paris, 1861, Bibliothèque nouvelle. Cette histoire a été écrite au plus tard en 1857, in-18, 296 p. <lire en ligne>, réédité :
    • dans : Musée littéraire, choix de littérature contemporaine française et étrangère, op. cit., Paris, n°24 (1861), existe aussi en in-8°, in-4°
  • Divinité du Christianisme, 1867, sous forme de lettres, in-8° <présentation en ligne>
  • « Giulia Falcom » dans : Trente-deuxième série, n°32, op. cit.
  • Avec G. de la Landelle, Auguste Ricard, et al. (collectif) (autre co-auteurs: Marie Aycard, A. de Bougy, Henry de Kock, Alexandre Dumas (1802-1870), Eugène Sue, Fenimore Cooper), Romans populaires illustres, Gustave Barba, Date 188? <présentation en ligne>
Avec les recherches d’Olivier de Laborderie et Emmanuel Collignon
Gravure extraite de « Histoire d’Avranches, suivie du guide du voyageur dans cette ville et dans ses environs »
Extrait de l’annuaire d’Avranches

 

Gravure extraite de « Historique archéologique, géologique et pittoresque du Mont-Saint-Michel, au péril de la mer »
Au Mont-Saint-Michel

 

Gravure extraite des « Deux Martyrs »
Deux Martyrs

Ses articles dans Le Monde Illustré

À propos du Monde Illustré

Le Monde illustré était une revue que Fulgence Girard contribua à fonder. Cette revue parût pour la première fois le 17 avril 1857, et était signée :
MM. Alexandre Dumas, Méry, Gozlan, Amédée Achard, Paul Féval, André, Mary Lafon, Roger de Beauvoir, Ch. Monselet, Saintine, Fulgence Girard, Albéric Second, Xavier Aubryet, Louis Ulbach, J. Doucet, Ch. d’Argé, Champfleury.
Mmes George Sand, Louise Colet, Manoël de Grandfort, Constance Aubert, etc., etc.

À cette époque, à la fois les moyens techniques de communication s’industrialisent, et le public cherche à se cultiver. Un besoin existe pour le genre de revue que sera le Monde illustré comme l’explique l’éditorial du numéro 1 :

  Le goût public… devenu plus avide, plus chercheur, plus insatiable que jamais ! – le public auquel il faut du nouveau, du surprenant, de l’imprévu…, et qui veut ardemment repaître les yeux de sa chair en même temps que les yeux de son esprit.
Quant aux moyens de le satisfaire… ils se sont multipliés par la facilité que la vapeur et l’électricité ont donnée à la circulation des nouvelles…
Lire la suite
La revue survécut à ses fondateurs ; le dernier numéro que nous ayons retrouvé est le numéro 4489, daté du 11 décembre 1948.

Liste d’articles

Trouvez ci-dessous la liste des articles de Fulgence Girard publiés dans la revue, jusqu’au premier semestre 1858. Cette liste est en construction. Elle est complète pour 1857 et partielle pour le premier semestre de 1858 (période dont l’inspection de la revue est incomplète). Le contenu de certains articles est disponible : cliquez sur ceux marqués en couleur pour y accéder.

Lors de nos travaux, nous avons aussi relevé de cette revue des articles d’autres auteurs pour diverses raisons. La liste complète des articles relevés se trouve là : Liste d’articles du Monde Illustré.

Voir en fin de liste la légende des astérisques.

Légende de la liste ci-dessus

Autres articles

Nous avons retrouvé l’article suivante (non daté) : « Enlèvement et pillage de la Pauline-et-Victoire, de Bordeaux, par des pirates malais ». Cliquer pour agrandir.

Ses articles dans La France Maritime

La France Maritime était une publication de quatre gros volumes, publiés sous forme de livraisons, à la manière d’une revue (hebdomadaire, selon internet [abnfm]). Revenons sur son histoire…

La première vraie revue de marine en France s’appelle les Annales maritimes et coloniales, fondées par le savant Bajot en 1816, et publie des communiqués officiels, des récits et des variétés d’évènements marins. Cette revue ne touche que le public spécialisé, et est suivie en 1829 par le Navigateur (M.J. Morlent du Havre, Édouard Corbière), qui inclut de la litérature marine (on disait alors la litérature nautique). Le Navigateur n’a pas non plus de retentissement à l’intérieur du pays. En 1833, la direction en est transportée à Paris, où Jules Lecomte la reprend et en change le titre qui devient Revue maritime. Cette même année paraît un autre mensuel : le Journal de la marine, comparable à ses prédecesseurs, mais un peu plus politique.

À cette époque, la marine française est en disgrâce. Décimée à la fin de l’Empire, elle n’avait pas repris le panache qu’elle avait auparavant, et elle subit des menaces d’abandon de la part des deux chambres gouvernementales. En 1834, conscient que la marine est un atout majeur dans le développement des nations, Amédée Gréhan, sous-chef de bureau au ministère de la marine, et Jules Lecomte, fondent la France Maritime. Leur but est de faire connaître la valeur de la marine, de ses hommes, des ses succès militaires et scientifiques, d’éradiquer les préjugés. Ils s’associent les plumes de marins littérateurs (Eugène Sue, Édouard Corbière…), d’écrivains ayant connaissance du domaine (Karr, Fulgence Girard, Vérismor, Paul Féval…), et le burin d’illustrateurs dévoués (Gudin, Isabey, Garnerey…), tous très talentueux. Parmi les autres contributeurs on rencontre Chateaubriand, Henri Martin.
On trouve dans ses pages des articles sur l’Histoire et la géographie, des récits d’évènements marins, des vulgarisations de techniques et de faits de société du monde maritime, des biographies de marins célèbres, des articles sur la construction navale, l’histoire naturelle, avec en plus quelques fictions sur le même thème.
Ses efforts sont récompensés par un grand succès à la fois public et critique. Renommée à la fois pour ses textes et ses illustrations, elle réussit son objectif de redonner à la marine sa grandeur et le respect au sein du public.
Suite à certains obstacles personnels et extérieurs, les livraisons s’arrêtent (à un moment peut-être entre 1837 et 1839), alors que le compte des quatre tomes promis n’est pas atteint. Elles reprendront un peu plus tard, il semble en 1841, et le quatrième tome paraîtra en 1842. Preuve que leurs contributeurs étaint des hommes de terrain, certains manquent à l’appel : Louis de Meynard de Queille tué dans un duel aux Antilles, le capitaine Luco assassiné par des Malais pour une cargaison de piastres à Sumatra, l’illustrateur Ferdinand Perrot mort à l’étranger sans avoir pu faire parvenir ses derniers travaux.
La publication est aujourd’hui un classique ; elle est recherchée beaucoup pour ses gravures, la plupart du temps en pleine page ; certains collectionneurs n’hésitaient pas à démantibuler les ouvrages pour revendre les gravures à l’unité.
Les textes sont pourtant remarquables et tous ou presques dignes d’intérêt encore de nos jours. Il est cependant dommage que cette publication n’ai pas eu plus d’exégète ou d’historien, car les détails de l’histoire de sa publications sont rares, et elle mérite aujourd’hui mieux que cette confusion. L’édition de 1837-1842 en volume a été numérisée par Google Books, ce qui permet aujourd’hui de la lire dans leur intégralité (en suivant les liens ci-dessous).

Références bibliographiques

Liste des articles de Girard

Voici la liste des articles de Fulgence Girard que nous avons retrouvés dans ces publications. Les tables des matières contiennent beaucoup d’erreur, alors il est possible que certains articles nous soient passés inaperçus. Ces articles ont été retrouvés dans les éditions en volume et nous en donnons la référence. Nous n’avons pas trouvé sous forme de livraison, et nous ne connaissons donc pas les dates de sortie des articles.
Le contenu de certains articles est disponible : cliquez sur ceux marqués en couleur pour y accéder, soit sur notre site (), soit chez Google Book ().
Les parties entre crochets ont été rajoutées par mes soins (NdA) comme points de repère ou remarque.
  • « Le Mousse » (Métiers de la mer), (édition 1837, vol. 1, p. 4)
    • Girard décrit avec amertume le métier de mousse en général, puis dans la marine militaire. C’est un métier très difficile où le jeune garçon d’environ 10 ans est corvéable à merci par chacun des hommes d’équipage, qui ne se gênent pas d’alourdir ses tâches par des coups, insultes et brimades fréquentes.
  • « Garde-pêches attachés aux côtes de France » Pêches (édition 1837, vol. 1, p. 45)
    • Description d’un affrontement entre des garde-pêche et des marins anglais ne respectant pas la répartition des zones de pêche
  • « Mise à l’eau d’un navire » (Construction et équipement), (édition 1837, vol. 1, p. 94)
    • Souvenir d’enfance, mise à l’eau, à Granville, en 1815/1816, d’un navire armé par son père, où il parle de sa cousine Augustine Victor Marie La Houssaye (1808-1822).
  • « La Martinique » (Géographie), (édition 1837, vol. 1, p. 113)
    • Il se plaint que les colonies sont mal-gérées en général, coûteuses et que leur apport économique est sur une pente décadente. Il propose d’élever le niveau des locaux au rang de partenaires commerciaux et non plus d’asservis, puis il ironise sur l’origine et la justification de l’esclavage.
  • « Scènes maritimes », (édition 1837, vol. 1, p. 122)
    • Description d’un navire de pirates la Bayadère, puis de sa sévère dégradation à la suite d’une tempête terrible et soudaine. Rencontre d’une voile ennemie anglaise qui l’engage, court combat qui tourne à l’avantage de la corvette anglaise. À l’instant suprême, la Bayadère parvient à renverser l’issue du drame.
  • « Le Mont-Saint-Michel » (Histoire), (édition 1837, vol. 1, p. 157)
    • Description de la baie du Mt-St-Michel: le mont, la rare faune et flore, la géologie. Rappel du funeste usage du mont en tant que prison, de ses cellules, de l’actuelle ville, de ses habitants et de ceux des alentours de la baie. Fondation en tant que lieu saint depuis l’époque gauloise, puis romaine. Christianisation. Inondation de la baie, autrefois forêt, et dissertation sur ses causes, dont in fine il donne l’explication plausible suivante. La forêt était une dépression, et la plage qui la séparait de la mer faisait digue naturelle. Rongée par l’action de la mer depuis tant d’années, elle fût un jour percée par une tempête.
  • « Calais » (Géographie), (édition 1837, vol. 1, p. 164)
    • [signé A.G., mais la table (p. 279) le dit de Fulgence Girard. Il y a donc incertitude] Résumé de l’Histoire de Calais depuis l’archéologie jusqu’au XVè siècle, puis présentation géographique
  • « Le somnambule » (Histoire), (édition 1837, vol. 1, p. 174)
    • Court récit d’un corsaire, le Somnambule, dédié aux prises de commerce, qui rencontre, à cause de l’imprudence et de l’influençabilité de son capitaine, une corvette anglaise qui la coule sans péripétie.
  • « Prisons d’Angleterre – évasion » (Récit), (édition 1837, vol. 1, p. 184)
    • Long récit d’histoire vraie découpé en trois parties, et en 21 chapitres. I – description des pontons anglais [bateaux-prison pour les prisonniers de guerre, surtout français], de M. Havas, français, et de la capture rapide du Furêt où il est lieutenant. II – Il cherche à préparer un plan d’évasion et est rejoint par un certain Souville aux mêmes dispositions. III – Ils travaillent à percer leur mur en grand secret. Description de la morale, de la société des prisonniers et de leur justice. IV – Les préparatifs sont terminés, le moment propice se présente ; ils s’évadent mais sont repérés à leur sortie du navire dans l’eau glacée. V – Les deux évadés sont pris, l’un immédiatement, l’autre le lendemain matin là où il s’était caché pour passer la nuit. VI – Havas et Souville sont mis au cachot puis rendus à la condition générale, mais sous haute surveillance. VII – Voulant profiter d’une libération de prisonniers, ils prennent la place de deux matelots libérés, mais sont reconnus à terre. VIII – Après le cachot, Havas et Souville sont séparés, puis réunis par le hasard sur un autre ponton. Un 3e homme se joint à leur plan. Havas se lie avec un geôlier écossais francophile, ce qui lui adoucit sa condition. IX – Après avoir apprivoisé la petite fille du capitaine, Havas séduit l’épouse, Maria. X – Maria obtient pour Havas une permission avec l’Écossais à l’occasion d’un spectacle à terre. XI – Maria et Havas passent un moment romantique à terre, tandis qu’il en profite pour mémoriser les petits chemins de l’arrière pays en vue de son évasion. XII – Souville et Havas s’échappent de nouveau par la mer de nuit, cette fois sans éveiller l’attention. XIII – Ils doivent traverser des bancs de vase mortels, auxquels ils s’étaient préparés, mais qui manquent de leur être fatals. XIV – Ils quittent la berge, mettent les vêtements préparés à l’avance, et regagnent les voix de communication jusqu’à une auberge. XV – Se faisant passer pour de riches dandys anglais, ils passent leur première nuit dans un hôtel cossu de Petersfield et préparent leur départ en voiture. XVI – Ils arrivent à Brigtown après trois jours de voiture, mais doivent continuer par la route faute d’avoir trouvé d’embarcation adéquate. Ils se voient contraint dans la ville suivante de côtoyer de nombreux officiers et autres dangers. XVII – Souville séduit une co-voyageuse de la diligence et profite de cette relation, une fois arrivé à Hastingue, pour y explorer les environs. A la recharge d’une embarcation, ils manquent de se faire prendre. XVIII – Ils continuent à pied vers Folstown, réputé pour ses contrebandiers, où ils éveillent des soupçons après une longue et fatigante marche. XIX – Souville retrouve là un capitaine anglais qui lui devait une faveur. XX – Le capitaine et sa famille les accueillent généreusement, les soigne, les dorlote, les ré-équipe, et leur donne une embarcation. XXI – Ils regagnent la côte française, poussent jusqu’à Calais où Souville retrouve sa famille, après la tracasserie de la police du port qui refusait de les faire rentrer au motif qu’ils n’ont pas de passeport, ni de visa anglais.
  • « Supplice de la cale », (édition 1837, vol. 1, p. 194)
    • Il critique la sévérité des lois et se lamente sur la lenteur de leur évolution, même dans les sociétés qui se modernisent et dont les mœurs des hommes se sont adoucies (nul doute qu’il est fait référence là au formidable progrès dont son époque est baignée - NdA). Prenant exemple dans une scène qu’il date de la Restauration, il raconte comment une simple scène d’impertinence, d’insubordination ou de rixe d’ivrogne envers un gradé, tourne en manège juridique lamentable et mène les deux marins fautifs au supplice de la cale, qui consiste à les précipiter à la mer alourdis de boulet depuis un point haut.
  • « Gravelines » (Géographie), (édition 1837, vol. 1, p. 214)
    • Description de l’Histoire et de la situation géographique de Gravelines, y compris des écluses remarquables
  • « Berthe la Maréieuse » (Nouvelle), (édition 1837, vol. 1, p. 227)
  • « Mœurs des populations maritimes » (Mœurs maritimes), (édition 1837, vol. 2, p. 12)
    • Description des mentalités des côtiers. Ils connaissent excellemment bien leur Histoire locale. Description de leur constitution (anatomie), jusqu’au point de dire de ces femmes qu’elles sont “généralement bien faites” mais qu’elles ont “peu de développement des muscles mammaires”. Dans cette époque de progrès, l’immobilisme est de mise dans ces régions, résultat de leur imprégnation à la vie de marin, excessivement monotone et régulée par nature. Et de conclure que pour faire connaître ces mœurs, il faut les mettre en fiction, comme il l’a fait dans le volume précédent avec Berthe la maréieuse (et comme il le fera plus tard dans ce volume avec Gaud le bon ami, NdA).
      La partie descriptive de l’article a été reprise quasiment à l’identique dans l’introduction de Sur nos grèves (la lire ici), tronquée de la remarque sur les seins. En 1849 dans son livre sur le Mt-St-Michel prison d’État, il aura l’occasion de parler d’une pêcheuse Montoise : la femme d’Élie (p367), dont il dira qu’elle ressemble aux femmes de Rubens ; son opinion a donc peut-être changé sur le sujet entre temps… ☺
  • « Gaud, le bon ami » (Mœurs maritimes), (édition 1837, vol. 2, p. 29)
    • Long récit découpé en deux parties (p29, 53) et 7 chapitres. Une version plus longue de cette histoire a été résumée sur cette page.
  • « Flottille de Boulogne. Une campagne de Lord Nelson » (Histoire), (édition 1837, vol. 2, p. 40)
    • Long article en plusieurs chapitres. 1 – Nelson. L’auteur s’excuse de devoir faire un article élogieux sur Nelson, un ennemi. 2 – la flottille. Sous le directoire, le 1er consul (Bonaparte) cesse la guerre contre l’Angleterre, mais commence à préparer à Boulogne, sur les rives de la Zianne, un port de guerre et une grande flottille pour une future invasion qui semble prête fin printemps de l’an IX (800/801). Les Britanniques préparent leur défense, rameutent et renforcent leurs forces marines. Nelson en reçoit le commandement. Bonaparte fait rassembler ses autres forces à Boulogne. Ces va-et-vient causent des engagements. 3 – Affaire du Cap Grinez. Récit d’un engagement. Sept navires bloqués à Calais par les Anglais doivent regagner Boulogne. Le capitaine de frégate Miratès fait installer des batteries sur les points hauts, puis fait appareiller de nuit. Il est repéré par les Anglais qui le rejoignent, mais avant que le combat s’engage, il fait éclairer ses navires en hissant des fanaux, ce qui permet aux batteries de pilonner les Anglais, forcés de fuir. 4 – Le cabinet de Saint-James. L’Angleterre, se sentant menacée, envoie Nelson à la tête d’une forte escadre de 41 navires, pour détruire la flottille de Boulogne, encore peu nombreuse. Ce rassemblement affaiblit dangereusement leur défense territoriale. 5 – 1re attaque : bombardement. L’escadre de Nelson arrive le 2 août, puis attaque plusieurs fois en vain la défense mis en place par l’amiral Latouche-Tréville. 6 – 1re attaque : combat de nuit. Nelson réquisitionne péniches et barques et tente le 15 août de débarquer des combattants à pied, qui devront d’abord passer la barre des navires. Après des combats sanglants, c’est un échec. La ville fait une cérémonie militaire le 31 août pour célébrer leur victoire.
  • « De la marine sous les deux premières races des rois de France » (Histoire), (édition 1837, vol. 2, p. 67)
    • Histoire de la marine de notre territoire à l’époque Francque (1e race), puis carolingienne (2e race). Batailles contre les Maures (807) puis Venise (810), consolidation de la défense des côtes (800-810), lutte contre les Normands. Résistance aux invasions barbares et pirates (865 sous Charles le Chauve), échecs. Ravages de nos terres le long des plages et des fleuves. Description des armements et tactiques de combat de ces époques (navires à rames).
  • « Premier Général des galères » (Histoire), (édition 1837, vol. 2, p. 76)
    • Biographie de Prejent de Bidoulx. Remarqué en 1500 contre les Turcs, puis contre l’Espagne où il remporte plusieurs victoires (1502-1503). Nommé Général des galères à cette époque. Victorieux à Gênes (1507-1510) et dans la guerre contre l’Angleterre. Gênes encore, puis il sert au service des “vaisseaux de la religion”. Il aborde une galiote turque en 1528, libérant “150 chrétiens qui gémissaient sous (leurs) fers” mais décède peu après (août 1528) de blessures reçues là.
  • « Étretat » (Géographie), (édition 1837, vol. 2, p. 79)
    • Étretat est sur un site favorable, non exploité par les gouvernements. L’empire envisagea d’y construire un port important mais la révolution de 1814 [abdication] a tout interrompu. C’est néanmoins une ancienne cité gauloise puis romaine. Son église.
  • « Croyances » (Mœurs maritimes), (édition 1837, vol. 2, p. 93)
    • Les pêcheurs et en général les marins de Normandie et Bretagne sont très pieux, sauf lorsqu’ils sont intégrés à un équipage de l’État. Ils prient principalement la Vierge, surtout lorsque les navires sont désemparés, et qu’ils s’en “remettent à Dieu”. Ils font aussi parfois un voyage vers telle ou telle côte dominée par quelque chapelle renommée, pèlerinage par lequel ils s’acquièrent les bonnes grâces de la Dame. Gravure d’un tel pèlerinage, même sous la tempête.
  • « Pen-Marck » (Géographie – Sémaphore de Penmarc’h), (édition 1837, vol. 2, p. 206)
    • Pen-Mark [aujourd’hui Penmarc’h] était une riche ville, profitant du commerce de son poisson, jusqu’à sa mise à sac par Fontenelle [Guy Éder de La Fontenelle 1573-1602]. Après quoi, la concurrence d’autres sites de pêche (Amériques, Terre-Neuve) l’empêcha de se relever. Le site est désormais désolé, et les débris de son ancienne grandeur se retrouve partout dans les constructions actuelles. La seule représentation de la civilisation est le sémaphore : une tour au sommet de laquelle sont arborés des pavillons destinés à transmettre des signaux.
  • « Campagne de 1778 » (Histoire), (édition 1837, vol. 2, p. 234)
    • En 4 chapitres. 1 – Tableau de l’opinion publique en France au commencement de 1778. [c’est-à-dire au début de l’intervention française dans la guerre d’indépendance américaine, contre les Anglais]. La monarchie de juillet organise la recherche historique. Lettre d’un espion anglais (All’eye) : réticence des britanniques à une guerre ouverte contre la France. 2 – Combat de la Belle-Poule. Le 17 juin 1778, premier combat de la nouvelle guerre franco-anglaise, victoire de ce bâtiment (capitaine: M. de la Clocheterie) qui défait l’Aréthuse (Capitaine Marshall) qui était pourtant à vue de son escadre. 3 – Conduite de la cour à l’occasion de ce combat. La cour est fière de la Belle-Poule et tous les combattants et victimes sont honorés. Lettre du Ministre à la Clocheterie - IV – Grands préparatifs de guerre maritime. D’autres combats décident les Anglais de se raffermir. La France aussi renforce sa marine. Le duc de Chartres supervise les opérations de manière décadente. Les amirautés encouragent la course.
  • « État de la marine au commencement du règne de Louis XVI » (Histoire), (édition 1837, vol. 2, p. 298)
    • Tableau en 4 sections. Au commencement du règne de Louis XVI. La flotte française n’a cessé de subir des hauts et des bas : Philippe-Auguste (haut), défaite (bas), Louis XII (haut), Défaite de la Manche (bas), François 1er (haut), désarmement (bas), Louis XIV (haut et bas), Louis XVI (hauts et bas). La même alternance se retrouve dans les guerres sous la république et l’empire. Toulon en 1778. Quelques événements navals à Toulon, description de la construction de leur grande forme en bois, prouesse technique unique. Forces navales de Toulon en 1778. Liste de navires et d’effectifs.
  • « Granville » (géographie), (édition 1837, vol. 2, p. 361)
    • Histoire de Granville, auparavant appelé Cap Lihou, d’abord stérile rocher occupé par de pauvres pêcheurs rattachés au bourg de St-Pair, puis séparé en paroisse. 1050: le site s’enrichit grâce à la pêche, puis est constitué en seigneurie. Fondation de l’église. 1202. XIIe siècle : régression en cité vassale par le mariage de Jeannette de Granville à Raoul Dargouges. Site cédé à sire Thomas, sire d’Escala [1400-1460] en 1539 [faute de frappe 1439?] qui en fit une place forte anglaise. 1783. Réaction de la ville lors de la révolution [1789, mention des Le Perée, Girard, Lepelley “revêtus des hautes dignités municipales”] et des événements suivants. Attaque des Vendéens [évocation du général Regnier, de Lecarpentier, Lacour-Hugon, Lahoussaye, Clément-Desmaisons]. Guerre franco-anglaise (an XI) : Granville fait fuir l’attaque anglaise.
  • « Courses dans la Manche, sous la république » (Histoire), (édition 1837, vol. 3, p. 171)
    • Quelques exploits et mésaventures de corsaires français en 1797. Exploits de l’Unité de Boulogne (capitaine Carry, contre le Swan). Courage et bravoure du capitaine Laugier (23/04, massacré au port par Venise) et la vengeance de Napoléon plus tard, double combat du Prodige (28 juin) qui en enlève cinq prises. Naufrage de l’Enfant de la patrie disparu en Norwége. Affaire de l’Espiègle (CNE Duchesne) et le Rusé (CNE Formentin) contre un brig de guerre anglais le 21/12 (carnage).
  • « Bataille d’Aboukir. I » (Histoire), (édition 1837, vol. 3, p. 209)
    • Description précise de la célèbre bataille. 01/08/1789, une escadre française qui mouille en Égypte est prise à partie par une escadre anglaise commandée par Nelson. Déploiement de l’escadre anglaise, échanges de feu, héroïsme mais désastre français.
  • « Toulon livré aux Anglais » (Histoire), (édition 1837, vol. 3, p. 302)
    • État des flottes marines à cette époque : Espagne, Italie, Portugal. En danger de sous-nombre, la flotte française en méditerranée est rappelée. Une armée navale anglo-ibérique (commandant sir Hood [Samuel Hood 1724-1816]) vient bloquer la rade de Toulon. À Paris, les Girondins sont renversés par les Montagnards [31/05/1793]. Plusieurs villes se soulèvent dont Toulon (août 93). L’armée républicaine (commandée par le général Carteaux [Jean-François Carteaux 1751-1813]) étant en route, les rebelles prennent peur et offrent Toulon aux Anglais, ainsi que la flotte française, commandée par l’amiral Trogoff [Jean-Honoré de Trogoff de Kerlessy 1751-1794] qui s’y plie. Le contre-Amiral Saint-Julien s’y oppose, la flotte française se divise, les républicains (6 vaisseaux) quittent la rade. Les Anglais entrant dans Toulon qu’ils défendent contre l’armée républicaine [siège de Toulon sept-déc 1793]. Après que son commandant (“mollesse”, “lenteur”, “inhabileté”) eut été remplacé par “un général de tête et de main” [Jacques François Dugommier 1738-1794] qui a le jeune Bonaparte dans ses rangs, la république met les Anglais en déroute.
  • « Aspect de l’Europe maritime au commencement de l’Empire » (Histoire), (édition 1837, vol. 3, p. 386)
    • Intrigues dans les cours, diplomaties. Quatre frégates espagnoles chargées d’or sont prises par des voiles anglaises (“300 victimes assassinées en pleine paix”). Napoléon sait qu’il n’est pas aimé des cours voisines envisage de prendre l’Angleterre et fait construire la flottille de Boulogne (voir l’article sur ce sujet).
  • « Mont-Saint-Michel » (Histoire), (édition 1837, vol. 4, p. 86)
    • 3 chapitres. Fragments historiques. Rappel des précédents articles sur le Mt, et introduction des 2 sièges. Sièges du Mt-St-Michel 1091. Mort de Guillaume le Conquérant [ca 1027-1087] et partage de ses États entre ses trois fils Robert [Robert II de Normandie, ca 1051-1134, R.] devenu duc [de Normandie], Guillaume [Guillaume II d’Angleterre, ca 1060-1100, G.] devenu roi d’Angleterre et Henri [Henri Ier d’Angleterre, 1068-1135, H.] devenu riche mais sans souveraineté. R. ruiné vend l’Avranchin et le Contentin à H. H. renforce ses défenses et demande à G. une restitution d’héritage. Tout ceci inquiète R. qui le fait mettre en prison. Libéré, H. lui pardonne. Menacé par G., R. lui cède le Mt et Cherbourg, déjà cédé à H. auparavant. H. ne parvient pas à garder ces places, s’enfuit puis revient les prendre en force. H. au Mt: G. et R. en font le siège et les armées se battent sur les grèves. Incident par lequel le roi seul [G.] est pris à partie par trois cavaliers sur les grèves. Intrigues, diplomaties, G. se retire, H. se retire en France laissant le Mt à ses frères.[siègesdu M…] 1415-1433. Robert Jolivet [13xx-1444], élu en 1410 abbé du Mt, vivait une vie de plaisir. En 1415, le Mt est menacé par les Anglais et il doit en faire la défense. Il y construit des fortifications. Les Anglais prennent et fortifient Tombelaine en 1417. Lassé des rigueurs de la guerre, Robert se laisse acheter et quitte le Mt en 1420. Charles VII nomme Jean d’Arcourt [Jean VIII d’Harcourt 1396-1424] capitaine du Mt. Le chœur de l’église corrue en 1421. Jean prend son poste. Le Mt est le seul site de Normandie résistant encore aux Anglais qui lancent une offensive en 1423. Blocus terre et mer. Le duc de Bretagne envoie en secret et en célérité une flotte au secours du Mt. Combat naval, abordages, déroute de la flotte anglaise, puis départ de leurs troupes de terre. Ravitaillement du Mt, puis retour des Anglais, siège. Nombreuses et sanglantes escarmouches à chaque ravitaillement du Mt. Jean organise une attaque surprise et combinée d’un allié Jean de la Haye et des assiégés contre des patrouilles anglaises qui se trouve écrasées (“plus de 200 cadavres restèrent sur place”) après quoi les Anglais se terrent dans leurs forts assiégeants. Jean d’Arcourt est tué à la bataille de Verneuil [14/08/1424] et est remplacé par Jean, bâtard d’Orléans [Jean de Dunois 1402-1468], contesté en 1424. Les religieux du Mt renforcent leurs défenses sur leurs propres fonds. Les Anglais renforcent Tombelaine. Louis d’Ousteville [Louis d’Estouteville 1400-1464] remplace Jean le 02/09/1424. Il retire de la ville les femmes, les enfants et les prisonniers (17/11/24). Tombelaine est encore renforcée. À chaque marée basse, les Anglais y descendent jusqu’aux murailles du Mt. La communication n’est possible qu’au prix d’escarmouches et de combats. [C’est en juin ou juillet 1425 que les Anglais recrutent des combattants, dont Robert Jolivet, y compris à Granville, dont Damour Le Bouffy, qui touche 122 livres pour 30 jours, et font une terrible attaque, contre les Michelistes et les chevaliers bretons. Cette bataille navale n’est pas évoquée par Girard, mais dans Tombelaine: L’îlot de la baie du Mt-St-Michel Par Robert Sinsoilliez - NdA]. Nov. 1425 : d’Ousteville organise une “sanglante leçon de prudence” : une sortie surprise en force et culbute les Anglais, “le massacre fut horrible”. Les religieux gagent tous leurs accessoires précieux et renforcement leurs fortifications, construction de la porte, herse et pont-levis. Charles VII les encourage à la défense et, puisque isolés, les autorise à battre monnaie en 1426. Les Anglais se sont calmés jusqu’en 1433 : grande offensive de Sire Descales [Thomas de Scales ca 1400-1460] le 17 juin par grande marée basse, avec artillerie et machines. Combat terrible. Les Anglais sont repoussés. Les Normands les poursuivent sur les grèves. C’était la dernière attaque des Anglais, après laquelle ils se contentent de les surveiller depuis Tombelaine et leurs bastilles. [ce petit résumé à été repris dans l’article de wikipédia sur l’histoire de Mont]
  • « Mont-Saint-Michel - un drame sur les grèves » (mœurs des pêcheurs), (édition 1837, vol. 4, p. 215)
    • Description de la baie du Mt-St-Michel et du pays environnant: le mont, la flore, l’économie, la géologie, les oiseaux, coquillages et autres animaux (dont une certaine coque-cigrue), les dangers de la baie. L’article vire au récit. Marguerite Le Baffle. 1914: son fiancé Pierre Edom est assassiné, par Jacques Dubos, pense-t’on, étranger, amoureux éconduit de Marguerite. M. Le Baffle était républicano-bonapartiste et s’est manifesté pendant les 100j. Se présentant comme victime politique, Dubos manœuvre, se fait libérer et fait emprisonner Le Baffle par la Restauration. En 1816, Dubos court toujours après Marguerite sans succès. De dépit, il utilise un artifice pour la faire piéger par la marée montante dans la baie. Elle s’y noie, Dubos quitte la région, Le Baffle est toujours au Mont. Reprise du ton documentaire et de la description des dangers. Comment se rendre au Mont.
  • « Expédition des Anglais sur l’Escaut » Histoire (édition 1853, vol. 1, p. 366)
    • 1809. L’armée navale de l’île d’Aix a été défaite par les Anglais. Ils souhaitent poussent leur avantage contre l’escadre de l’Escaut et les sites de Flessingue et Anvers. Préparatifs. La défense d’Anvers est en construction. 29 juillet : départ et attaque. Défense de la place. Chute de Flessingue. Le reste de la flotte se replie décimée par les maladies. Scandale en Angleterre. Les Anglais tiennent toujours Flessingue en hiver, puis l’abandonnent pour les mêmes raisons le 26/12/1809.

Affaire du cutter L’Écureil de Granville in « Garde-pêches attachés aux côtes de France »


Mise à l’eau d’un navire. Dans la foule se trouve Fulgence Girard à 8 ans, parain du navire La Marie


St-Pierre en Martinique


Mont-Saint-Michel et pêcheurs sur la grève à marée haute. Girard sera très souvent ammené à décrire ce site dans ses textes


Le corsaire français Le Somnambule en combat naval rapproché contre une corvette anglaise


Les pontons anglais (navires prison pour les prisonniers de guerre)


Le supplice de la cale (on voit les malheureux suspendus à la vergue)


Graveline


Berthe la maréieuse


Boulogne-sur-Mer (vu des bords de la Liane)


Rivages de Normandie


Côtes de Normandie


Environs d’Étretat (Grande-Falaise).


Sémaphore de Pen-Marck (Finistère).


Granville (Manche)


Arrière d’un vaisseau ancien


Combat d’une division de cannonières


Avant d’un vaisseau ancien


Expédition du Tage


Les matelots à terre


Habitants des côtes de Bretagne


Jeunes habitants des côtes de Bretagne


Fort Saint-Louis à Toulon


L’État-major d’un vaisseau


Une chambre d’officier


Combat du Cygne contre les péniches d’une division anglaise


Sous-officiers d’un vaisseau


Grèves du Mont-Saint-Michel


Le retour de la pêche


Les matelots - une histoire du gaillard d’avant
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