« Atteint d’une entorse, ne pouvant marcher, est resté à cheval pour parcourir la ligne de combat et, toujours à cheval, s’est porté à la tête d’une contre-attaque et l’a dirigée. »
« A lancé son régiment à l’assaut avec beaucoup d’entrain, a su, grâce à son énergie, regrouper ses unités qui avaient subi de fortes pertes, s’est dépensé sans compter pour assurer l’évacuation de ses blessés. »
« Chef de corps de premier ordre, s’est particulièrement signalé en conduisant à cheval une contre-attaque d’infanterie en Champagne à l’assaut de deux lignes ennemies. Cité deux fois à l’Ordre de l’Armée. »
« Le 297e Régiment d’Infanterie, solide et brave régiment sous l’impulsion de son chef, le Colonel Le Bouffy, a pris une part glorieuse à de nombreux combats en Lorraine et dans les Vosges en 1914, en Champagne et à Verdun en 1916, au Chemin des Dames en 1917. En 1918, après avoir tenu sous de continuels et violents bombardements les positions du Kemmel et y avoir fait une vaillante opération a participé avec une rare vigueur aux récentes attaques d’Août 1918 et notamment a effectué sur un terrain particulièrement fortifié par l’ennemi une progression de 9 kilomètres de profondeur, s’emparant ensuite de haute lutte de puissantes organisations. A capturé dans ces derniers combats 215 prisonniers valides, dont quatre officiers et deux aspirants, et un très important matériel. »
« Jeune officier crâne et courageux. A effectué le 10 mai 1916 un tir de représailles avec fusil Guidetti en l’absence des servants de cet engin et malgré un feu nourri de grenades à fusil.
Le soldat qui l’assistait ayant été blessé, l’a transporté jusque dans un abri malgré la continuation du feu ennemi.
Avait été blessé à la tête le 25 mars, alors qu’il réglait un tir d’engin de tranchées. »
« Officier d’un courage et d’un entrain au dessus de tout éloge. A enlevé sa compagnie à l’assaut des positions ennemies le 25 Juin avec un mépris du danger de plus remarquables. Déjà cité à l’Ordre du Corps d’Armée. »
« Le 2 Septembre 1918, a crânement enlevé sa compagnie pour la porter à l’assaut sous un violent tir de barrage. A atteint son objectif. »
« Jeune capitaine au cœur très haut placé : brave, calme et souriant au combat. Le 18 octobre 1918, s’étant aperçu d’un désarroi chez l’ennemi, a vigouresement poussé sa compagnie en avant. A fait de nombreux prisonniers et déterminé l’avance des unités voisines. A repris le premier le contact après une poursuite hardie de plusieurs kilomètres. »
« Officier de haute valeur morale, d’un courage remarquable. A été grièvement blessé en entraînant sa compagnie à l’assaut des positions ennemi. »